Biographie de Anne Courset-Stien
Née en 1945. Française née à Roubaix (59)
Je suis née à Roubaix dans le nord. J'y ai très peu vécu quoique l'empreinte familiale soit toujours présente sur ces terres longtemps vouées à la mine et au textile. Aujourd'hui, les corons tombent en ruine, l'herbe folle envahit les murs lézardés, comme autant de souvenirs déchirants parmi lesquels surgissent les visages noirs de charbon et les yeux clairs des mineurs de fond. Mes arrière-grands-parents connurent les affres de la mine, les grèves et le grisou. D'un grand père limonadier dont je garde précieusement l'enseigne aux tons acidulés, je revois les images et j'entends le bruit des bouteilles entrechoquées. La carriole à cheval traverse parfois mes rêves et les roues en bois font sur le pavé un bruit sourd.
Mon enfance, encore si présente, est synonyme de paysages brûlés par un soleil impitoyable, aux dunes blondes et aux oueds asséchés. Les figuiers de barbarie dardent leurs épines tandis qu'à l'ombre des palmiers, roucoulent les tourterelles. Tintent souvent à mon poignet les bracelets d'argent typiquement berbères au nombre de sept figurant chaque jour de la semaine.
Je grandis ainsi, solitaire, dévorant les livres de toute sorte. Je commençai dès lors à écrire de petites histoires, des nouvelles et des contes aujourd'hui égarés. Après l'indépendance marocaine, nous vécûmes dans les Pyrénées Atlantiques aux abords verdoyants. J'étais sidérée par la luxuriance et la profusion des plantes. Enfin, nous nous installâmes dans le Nord, en plein Douaisis, dans un village de campagne. Mais la ville m’attirait, avec ses lumières, sa foule, son ambiance. Je vécus à Paris où je pris racine et fondai une famille. J’ai exercé pendant de longues années la profession d'assistante de direction, ce qui ne me laissait guère de temps pour écrire. Lorsque je fus libérée de mes fonctions, je repris ma plume d’écrivain avec passion, ayant retrouvé ma respiration poétique et littéraire. Actuellement je vis dans l'Oise. Je partage mon temps, aussi harmonieusement que possible, entre l’écriture et ma famille.
Anne Couset-Stien vous offre quelques extraits
Ci dessous quelques textes de “ Les faux semblants ”
Dix-neuf textes courts et mystérieux nous transportent dans d’étonnants univers subjectifs où il y a un fossé entre les situations et les sentiments des personnages. Les thématiques sont riches et variées: amours mystérieux, rapports animaux-humains, voyage fantastique dans le temps, liberté, désillusions, vengeance, morts sordides, souffrance, dépression…En quelques minutes, nous voyageons dans un vécu, une expérience étonnante. La savoureuse préface de Pierre Luneval nous emporte dans cet univers où les mots nous content un langage à double sens.
Anne Courset-Stien est une écrivaine française qui a la passion des mots depuis son enfance. Elle peut aujourd’hui s’y consacrer enfin pleinement et nous livre son univers poétique, nostalgique et mystérieux.
Entre rêve et cauchemar, illusion et désillusion, les nouvelles d’Anne Courset-Stien sont pleines d’imagination et de fantasmes. Nous avons le sentiment que l’auteur vit autant d’existences différentes qu’elle écrit d’histoires, se projetant comme un caméléon dans ses différents personnages auxquels elle fait vivre ses passions. De l’humour noir à la mélancolie en passant par le cynisme, les univers grinçants où nous plonge la nouvelliste nous font des frissons dans le dos. Un livre idéal à lire dans les transports: une histoire par arrêt pour voyager doublement. ParIgor et Sandrine Weislinger sur le site Toutelaculture.com
------------------------------------------
Le plus souvent, dans un recueil de nouvelles contemporaines, il est un fil rouge, une trame de fond où s'inscrivent les récits : fantastique, science-fiction, paranormal, policier, série noire, thriller psychologique, merveilleux, onirisme, épouvante, érotisme… Alors, même si j'affirme mon droit à un lot de surprises et d'inattendu, j'en connais à l'avance le cheminement général et les tonalités.
Mais dans Les Faux-Semblants, c'est la diversité qui prime, aucune charnière visible, sauf ce titre révélateur : un train peut en cacher un autre, les apparences sont sournoises.
L'univers des nouvelles de Anne Courset-Stien est assez riche pour nous offrir un peu de tout, ou presque. Je passe de l'une à l'autre comme dans un diaporama où rien ne ressemble à ce qui précède et tout a emprise sur moi. Il me prend souvent l'envie de lire une seconde fois tel ou tel passage pour repérer les indices parsemés et la construction qui m'ont rendu captif. Cette envie, je le sais, est le signe infaillible d'une synergie efficace entre l'imaginaire et l'habileté de l'auteur. Et le tout est magnifié par un style de belle qualité, fluide, varié, imagé.
Les personnages sont multiples, leurs motivations changeantes et trompeuses. Il y a bien ici ou là quelques filons qui me semblent déjà surexploités par d'autres auteurs (l'anthropomorphisme par exemple), certaines chutes sans réelle surprise, mais même là, c'est bien ficelé et servi par une écriture enjôleuse, la magie est encore au rendez-vous.
Si Anne Courset-Stien fait parfois l'économie d'un dénouement décisif, c'est pour laisser la main au lecteur et à son imagination. Alors, vous je ne sais pas, mais moi ça me plaît bien. Pensif et pantois, je voyage…
Je donne une mention spéciale à la nouvelle "L'Emissaire" pour son écriture au présent, un manière de contraster avec le traditionnel passé de la narration, elle intensifie la mainmise sur le lecteur mais demande aussi un savoir-écrire très précis.
Un recueil que j'ai dégusté avec gourmandise, pour reprendre les métaphores gouleyantes de la préface de Pierre Luneval. Par Bernard Gallois, écrivain nouvelliste
L’auteur, Anne Courset-Stien, ne manque pas de surprendre ses lecteurs par la fantaisie et les genres différents de ses ouvrages.
Il s’agit ici du recueil « Les faux-semblants », préfacé par Pierre Luneval et illustré par Frédéric Biotteau.
Les nouvelles font appel à des émotions très diversifiées, drôles pour certaines, noires pour d’autres ou encore tendres et émouvantes :
Ainsi se prend-on de sympathie pour l’ami Georges ou pour l’amoureux platonique installé confortablement dans un fauteuil jaune, ou encore sourit-on en découvrant les réflexions intimes d’un pompiste de station-service aux prises avec un client peu ordinaire.
Mais l’on frémit aussi en suivant les destins d’anonymes tissant leur vie sur de macabres passés.
Ou encore, rêve-t-on de suivre une dame blanche apparue sur la dune….
Au-delà des thèmes originaux, des personnages bien situés, des situations bien décrites, l’on apprécie surtout une écriture fine, riche, précise, d’une forte sensibilité - de sensualité même - dont l’auteur a le secret.
Format |
Livret A5 - 100 pages |
et n'est plus disponible à la commande |
N° ISBN |
9-782-954053-38-7 |
Premiere parution le |
juin-2012 - édité chez les Plumes d'Ocris |
Prix |
12.00 € + port France 1.90 € |
|
Commande facile avec paiement par carte bleue sous système paypal sécurisé. Il n'est pas nécessaire d'avoir un compte Paypal pour utiliser ce service.
Vous pouvez également commander par courrier |