Sandrine WEISLINGER et les Plumes d'Ocris
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Biographie de Sandrine et Igor WEISLINGER
Née le 8 janvier 1984, Sandrine Liochon-Weislinger est une jeune auteure passionnée par les mots. Elle se lance dans l’écriture dès l’âge de sept ans, elle apprécie particulièrement d’exercer ses talents de plume dans les domaines des contes, des pièces de théâtre, des nouvelles, de la science-fiction et de l’héroic-fantasy, tous genres qu’elle aime aussi lire.
Elle écrit de nombreux contes pour enfants qu'elle aime à faire illustrer par des artistes aux styles très différents, sachant fusionner avec les histoires issues de son imagination fertile et de son amour des animaux.
Sandrine vous offre quelques extraits
extrait 2 -
Gilbert émit un sifflement de fureur aussi menaçant que celui d’un crotale sur le point de passer à l’attaque. Il se souvenait fort bien de son dernier thé partagé avec John. Cette petite cérémonie remontait déjà à cinq ans mais il se rappelait parfaitement s’être réveillé complètement groggy ensuite dans le coffre d’une voiture, pilotée bien entendu par son ennemi qui lui avait fait faire trois cents kilomètres dans ces très inconfortables conditions.
Le Français ôta sa veste qu’il déposa sur le capot de la voiture de Dédé et aspira un grand coup en s’efforçant de garder son calme.
– Et Dédé ? C’est vous aussi qui l’avez tué ? bouillonna-t-il, postillonnant intentionnellement le visage haï.
– Non, pas la peine, répondit négligemment Deter en s’essuyant la figure avec son grand mouchoir à carreaux. Ça, c’est un coup des Russes pour venger l’agent que votre Dédé a fourré dans son coffre ; j’avoue que j’aurais pu intervenir pour tenter de le sauver mais il était dans mon intérêt de n’en rien faire, n’est-ce pas ?
Gilbert répondit à ces odieuses paroles par un uppercut au menton. Il décocha son coup si vite que John, pourtant sur ses gardes, n’eut pas le temps de riposter. Il bascula en arrière et tomba le postérieur dans la boue.
La grande perche se releva et fonça tête baissée comme un taureau en charge en direction de l’estomac du Français mais ce dernier l’évita et lui assena un nouveau coup de poing sur le côté de la mâchoire puis un second sur le nez alors que le Britannique tombait en battant des bras comme une mouette des ailes. Deter s’effondra comme un pantin désarticulé, complètement K.O. Sa tête heurta le sol avec un bruit sourd et sinistre.
Toujours furieux, éprouvant le besoin de faire le deuil d’Ingrid en vengeant sa mort, l’espion français attrapa l’odieux personnage par le bras pour le faire se redresser.
Il se rendit compte alors qu’en tombant, la tête de l’anglais avait heurté une des pierres qui bornait la chaussée et les débris de verre d’une bouteille de bière. L’un des tessons s’était profondément juché dans sa carotide. Bref, l’agent anglais était mort, d’une manière stupide, abrupte, violente et imprévisible. Dans sa colère, Gilbert avait certes eu l’intention de le tuer mais il souhaitait prendre son temps, savourer sa vengeance et il était frustré que les choses se soient passées aussi rapidement.
Extrait 1 -
Gilbert se réveilla en grimaçant. Son estomac le faisait cruellement souffrir malgré les multiples comprimés qu’il avait ingérés la veille pour faire passer l’ingestion des microfilms. Les remontées acides le brûlaient jusque dans la gorge.
– Quel foutu métier ! pensa-t-il.
Le jeune homme se redressa pour boire avidement la totalité de la petite bouteille d’eau posée à côté de lui.
Son corps lui répondit en émettant une série de hoquets de protestation. Il s’appliqua à respirer longuement et profondément.
Le français avait quitté Moscou la veille à l’aube en possession de ce qu’il était venu y chercher, échappant de justesse à la hargne de ses confrères russes. L’agent secret se sentait déjà plus en sécurité dans ce luxueux hôtel parisien aux côtés de la belle Ingrid mais il n’en avait pas moins hâte de se débarrasser de ces microfilms si indésirables à l’intérieur de son organisme.
Gilbert allait sur ses trente-neuf ans et il pensait sérieusement à la retraite. Son métier le fatiguait beaucoup plus que dix ans auparavant. Il ne se sentait plus le même enthousiasme juvénile pour la profession d’espion.
Lorsqu’il faisait son service militaire à l’armée, séduit par son aptitude remarquable au tir, sa promptitude d’action, sa conduite téméraire au volant, son agilité et son goût pour les acrobaties, le colonel Veroqual lui proposa de rejoindre leurs services.
À cette époque-là, tout paraissait bon pour ne pas suivre la même carrière dans l’armée que son père. Gilbert ne tenait pas à finir comme lui, avec une jambe en moins et la bouteille pour seule compagne. L’idée de devenir un espion lui avait semblé glamour. Et, véritablement, il trouva tout de suite dans cette carrière atypique l’adrénaline qui lui manquait dans la vie militaire ainsi que la liberté d’action qu’il recherchait.
Il s’assit en grimaçant sur le lit et jeta un coup d’œil à son réveil sur la table de chevet. Neuf heures déjà. Il avait dormi comme un loir. Ce n’était pas le coin de jour gris qui filtrait derrière les doubles rideaux qui lui aurait fait reprendre conscience plus tôt.
Gilbert toucha doucement l’épaule nue d’Ingrid. Il se rendit compte avec surprise que sa compagne était glacée en dépit de la chaleur que diffusait dans la pièce, le chauffage central. Il se pencha vers la jeune femme. Malgré ses yeux clos et son air paisible, elle ne respirait plus. Son teint d’albâtre avait tourné au verdâtre.
Extrait 3 - Troublants secrets
L’Anglais avançait effectivement en tenant une petite boîte noire munie d’une antenne qu’il tendait devant lui. Avec cet objet, il se dirigea droit vers la porte arrière de la chapelle devant laquelle les Rémois avaient marqué un temps d’arrêt. Puis l’espion se baissa et ramassa quelque chose. Il rangea ensuite le tout dans sa poche et regarda un peu partout autour de lui.
– Le micro qu’il avait placé sur moi a dû tomber devant la porte de cette chapelle, supposa Gilbert. J’avais un petit machin dans ma poche quand j’ai glissé le papier avec des trucs écrits en russe dedans, j’ai cru qu’il s’agissait d’un petit caillou et je l’ai viré. Ce devait être ce fameux micro.
– Notre adversaire va peut-être nous faciliter la tâche en rentrant dans la place avant nous, se félicita Gugus. Avec un peu de chance, il va nous mâcher le boulot.
– Perso, je serai un peu vexé s’il a une meilleure idée que nous, rétorqua Gilbert, mais je suis curieux de voir ce qu’il va faire.
Le Britannique semblait aussi perplexe qu’eux.
Avisant la petite fenêtre en ogive près de la porte arrière dont les vitraux avaient depuis longtemps été remplacés par de simples vitres poussiéreuses, il prit le parti d’y découper un petit trou circulaire sans doute au diamant puis de retirer le bout de vitre en question avec une ventouse.
L’Anglais jeta un œil à l’intérieur mais ne vit probablement pas grand-chose car il n’insista pas. La lumière, toujours visible à travers les vitraux de la chapelle, provenait de l’autre extrémité du bâtiment.
Le sieur Ostegal s’en retourna vers sa voiture. Il prit du matériel dans son coffre. Les Français constatèrent avec étonnement qu’il trimballait avec lui ce qui, vu de loin, ressemblait à une bouteille d’oxygène et des tuyaux pour respirer. L’anglais appliqua le tout, toujours à l’aide d’une ventouse, sur le trou qu’il avait pratiqué sur la vitre et retourna sans se presser près de son Austin Martin.
Il s’assit au bord de l’Aisne et entreprit de bourrer une pipe, ce qui avec sa fameuse casquette qu’il arborait toujours, le faisait plus que jamais ressembler à Sherlock Holmes.
A la rencontre de Sandrine et Igor WEISLINGER
Bibliographie de Sandrine et Igor Weislinger
Théâtre
2009 – « Confidences de dernière heure » - Edilivre
2011 – « Quiproquos » - Edilivre
2013 – « Révélations » - Mon petit éditeur
Contes – divers éditeurs
2010 – « Les cinq sorts » suivis de « L’homme à la maison trop petite » En français/italien - Editions de l’Officine
2012 – « Les mille et une péripéties » - Edilivre
2012 – « Le royaume de l’imaginaire » -Mon Petit Editeur
2012 – « Les arbres amoureux et autres contes »- Coécrit avec Igor Weislinger- Edilivre
2013 – « Contes du pays du Multien » - Coécrit avec Igor Weislinger -ABM éditions
Contes édités par Les Plumes d’Ocris
2012 – « Les aventures de Kooks »2013 – « Grande Mura et petits lutins »
2013 – « Toby et le souterrain » - En français/anglais
2014 – « Entre deux eaux »
2014 – « Contes du pays du Valois »
2014 – « Une croisière mouvementée »
2014 – « La couturière du roi »
2014 – « Le voyage de Tortue Carapace »
2015 – « La maladie du jardinier »
2015 – « Un chien qui voulait raconter son histoire »2016 – « La boutique de nulle part »
2018 – « Contes à vau-l’eau »
2018 – « Contes à tire d’aile »
2019 – « L’île de Man »
Nouvelles éditées par Les Plumes d’Ocris
2014 – « Sautez le mur ! »
2016 – « Derrière la porte »
Gilbert rêvait de faire carrière en tant qu'agent secret mais il ne se doutait pas qu'il allait y laisser des plumes. Les cadavres pleuvent sur son chemin, il n'a pas une minute de répit. Pris en sandwich entre ses confrères anglais et les Russes, l'intrépide jeune homme serait en bien mauvaise posture s'il ne pouvait compter sur quelques fidèles amis et l'astuce de son chef qu'aucune situation ne prend au dépourvu.
Un roman d'action et d'espionnage mêlant noirceur et humour, sans temps mort, une course poursuite infernale.
Réfèrence | EDI136 - Transmission de Sandrine WEISLINGER | |
Format | 140 x 205 - 162 pages - poids : 187 gr | |
N° ISBN | 978-236728-124-7 |
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Premiere parution le | 15 juin 2019 | |
Prix | 12.50 € + port France 3.80 € | |
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