Sandrine WEISLINGER et les Plumes d'Ocris
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Mais laissez donc les souris tranquilles !
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Biographie de Sandrine WEISLINGER
Née le 8 janvier 1984, Sandrine Liochon-Weislinger est une jeune auteure passionnée par les mots. Elle se lance dans l’écriture dès l’âge de sept ans, elle apprécie particulièrement d’exercer ses talents de plume dans les domaines des contes, des pièces de théâtre, des nouvelles, de la science-fiction et de l’héroic-fantasy, tous genres qu’elle aime aussi lire.
Elle écrit de nombreux contes pour enfants qu'elle aime à faire illustrer par des artistes aux styles très différents, sachant fusionner avec les histoires issues de son imagination fertile et de son amour des animaux.
Sandrine vous offre quelques extraits
extrait 2 -
J’appelais aussitôt le Grand Hôtel des Mouettes pour leur demander de m’avertir dès l’arrivée de Stella.
Comme un idiot, j’avais oublié de demander à de Raison à quelle heure sa fiancée avait quitté Neuilly. De toute façon, cela ne voulait pas dire grand-chose, il me fallait tenir compte dans mon estimation des embouteillages possibles et du nombre d’arrêts qu’elle avait pu faire en route. Qu’est-ce que Petra avait bien pu lui dire ?
J’expliquais rapidement la situation à ma sœur que j’engageais à prendre, à ma place, le bain que j’avais commencé à me faire couler.
Essayant d’ignorer la fatigue qui pesait sur mes épaules, et les miaulements de protestation d’une Belle qui trouvait que je ne lui consacrais pas assez de temps, je fonçais vers l’hôtel, chaussé cette fois de mes baskets au cas où cette belle-là me ferait autant courir que sa cousine.
La réception me confirma que Stella n’était pas encore arrivée. Elle avait appelé pour réserver la chambre voisine communicante avec celle de sa cousine, la 22. Je décidai d’aller jeter un œil là-haut dans l’espoir de trouver dans la chambre de la morte quelques indices susceptibles d’éclairer ma lanterne, la croix précieuse qu’elle était censée posséder, par exemple. Mais Trilili avait posté un policier en faction devant la porte sous scellés. Cette précaution me surprit. Peut-être avait-il également appris l’arrivée de Stella et souhaitait-il la faire surveiller, la considérant ─ comme je le pensais ─ potentiellement en danger.
Extrait 1 -
Dans une tentative dérisoire de mettre de l’ordre pour cacher la misère, je vidais mon cendrier et secouais par la fenêtre la carpette, pleine de poils de Belle, qui cachait les brûlures du parquet, quand l’énergumène frappa à ma porte avec une telle énergie que je crus tout d’abord à un contrôle de police. Sur mon paillasson peu accueillant qui partait en lambeaux, je vis un petit homme au teint rougeaud, doté d’épaisses talonnettes, pour tenter sans doute de se donner un peu de grandeur. Ce visiteur me toisa avec la dignité du banquier qui reçoit un client impécunieux.
─ Pas de sonnette ! aboya-t-il.
─ En panne, répondis-je stoïquement en jetant un œil résigné aux nouvelles craquelures que ses coups de poing énergiques avaient fait apparaître sur la peinture rouge bordeaux de ma porte.
Je pouvais tout de suite mettre une croix sur ma caution le jour où je mettrais enfin les voiles d’ici.
─ Inexistante, oui, votre sonnette, persista le type.
─ Ma voisine de palier a cru bon de la retirer à cause de tous les loubards qui la réveillaient en sonnant chez moi à toute heure du jour et de la nuit, expliquai-je. Je suis en cours de négociation pour qu’elle me la rende.
J’avais tout lieu de penser que lesdites négociations n’aboutiraient jamais, la mégère d’à côté se prenant pour une femme fatale persuadée que je devrais être à ses pieds alors que j’aurais préféré me trouver à quarante mille kilomètres d’elle voire carrément sur une autre planète.
─ Ouais, je ne sais pas si j’ai frappé à la bonne porte, râla le bonhomme d’un ton suspicieux. Vous n’avez même pas de secrétaire ?
─ Notre entretien n’en sera que plus confidentiel, susurrai-je.
Le ton de ma voix dut le faire flipper car il recula de deux pas et je le rattrapai de justesse avant qu’il ne dévale tout l’escalier à l’envers.
─ Dites-moi toujours ce qui vous amène et nous verrons bien, répliquai-je d’un ton sentencieux en le poussant à l’intérieur. Ma secrétaire est morte assassinée dans l’exercice de ses fonctions.
Cela lui en boucha un coin. La douleur dans mes yeux avait anéanti ses attaques, compressant sa morgue et sa hargne comme deux rondelles de citron. Je pensais que son agressivité tenait surtout au fait que je faisais le double de sa taille. Cette différence notable devait vexer son ego.
Extrait 3 -
Le fait de sentir Stella trembler contre moi n’était pas fait pour me réconforter.
Pendant l’étalage de vantardises déployé par Ivan Milkevitch, j’avais subrepticement glissé ma main dans mon dos pour me saisir du lourd presse-papiers en laiton en forme de bouée de sauvetage qui se trouvait sur le petit guéridon à côté du canapé.
Tandis que les deux affreux nous intimaient de les suivre, je fis mine de leur obéir mais rabattis brusquement le presse-papiers sur la tête du costaud le plus proche de ma main. Le contact du métal avec sa tête fit un bruit très désagréable, suggérant quelques os vitaux brisés dans son cerveau.
Avec un grognement de rage, le pharmacien sortit un pistolet et le braqua sur Stella, l’autre lascar fit de même avec moi.
Sous la menace de leurs armes, encouragés par quelques coups de pied rageurs dans mon postérieur, nous fûmes bien obligés de gagner leur bateau, un grand yacht de plaisance blanc, baptisé Le Beau Normand, qui stationnait devant l’embarcadère. Le corps de l’homme que j’avais probablement tué avec le presse-papiers fut laissé sur place.
Mon cœur se serrait en pensant à ce malheureux gardien de phare, René, qui nous avait généreusement offert l’hospitalité et l’avait payé de sa vie.
Les Russes nous enfermèrent dans une cabine sans hublot en fond de cale. Au moins, nous disposions de deux lits jumeaux sur lesquels nous reposer et de l’électricité. Nous devions nous trouver dans une chambre d’amis réservée à des hôtes de marque.
Stella fouilla dans les tables de chevet, elle en sortit deux verres à pied, une bouteille de champagne et un paquet de cacahuètes.
— Autant en profiter si ce sont nos derniers instants, me fit-elle observer mélancoliquement.
A la rencontre de Sandrine et Igor WEISLINGER
Bibliographie de Sandrine et Igor Weislinger
Théâtre
2009 – « Confidences de dernière heure » - Edilivre
2011 – « Quiproquos » - Edilivre
2013 – « Révélations » - Mon petit éditeur
Contes – divers éditeurs
2010 – « Les cinq sorts » suivis de « L’homme à la maison trop petite » En français/italien - Editions de l’Officine
2012 – « Les mille et une péripéties » - Edilivre
2012 – « Le royaume de l’imaginaire » -Mon Petit Editeur
2012 – « Les arbres amoureux et autres contes »- Coécrit avec Igor Weislinger- Edilivre
2013 – « Contes du pays du Multien » - Coécrit avec Igor Weislinger -ABM éditions
Contes édités par Les Plumes d’Ocris
2012 – « Les aventures de Kooks »2013 – « Grande Mura et petits lutins »
2013 – « Toby et le souterrain » - En français/anglais
2014 – « Entre deux eaux »
2014 – « Contes du pays du Valois »
2014 – « Une croisière mouvementée »
2014 – « La couturière du roi »
2014 – « Le voyage de Tortue Carapace »
2015 – « La maladie du jardinier »
2015 – « Un chien qui voulait raconter son histoire »2016 – « La boutique de nulle part »
2018 – « Contes à vau-l’eau »
2018 – « Contes à tire d’aile »
2019 – « L’île de Man »
Nouvelles et romans édités par Les Plumes d’Ocris
2014 – « Sautez le mur ! »
2016 – « Derrière la porte »2020 - " Transmission" - Roman d'espionnage
2020 - "Mais laissez donc les souris tranquilles ! " - Roman policier
André Moneymoon est un jeune détective dépressif et désabusé qui végète dans la capitale en rêvant d’une affaire qui fera sa gloire et d’une histoire d’amour qui fera battre son cœur à toute volée. Un client l’envoie à Houlgate suivre sa fiancée et contrôler les activités de cette dernière. La fille semble irréprochable mais pourtant les mésaventures s’enchaînent, ne laissant pas à l’enquêteur le loisir de bronzer sur la plage. Un polar estival qui vous fera prendre le soleil sans sortir de chez vous.
Réfèrence | EDI145 - "Mais laissez donc les souris tranquilles" de Sandrine WEISLINGER | |
Format | 140 x 205 - 188 pages - poids : 135 gr | |
N° ISBN | 978-236728-132-2 |
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Premiere parution le | 15 avril 2020 | |
Prix | 12.50 € + port France 3.80 € | |
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