Jean-Claude SCHLINGER et les Plumes d'Ocris
vous proposent d'en savoir plus sur
"La balle infernale", roman policier
- L'auteur
- Extraits de l'ouvrage
- Retours des lecteurs
- Actualité de l'auteur
- Bibliographie
- Commande de l'ouvrage
Biographie de l'auteur
Jean-Claude SCHLINGER est né à Lyon en octobre 1943. En troisième année de Droit, il résilie son sursis et rejoint Grenoble pour seize mois de service militaire. Puis, il « monte » à Paris. Déjà très attiré par les armes et la police scientifique, il rencontre le seul balisticien indépendant alors en activité. Il lui demande comment devenir expert en balistique. La réponse est sans appel : « Apprends ton métier et reviens me voir dans vingt ans ! »
Il travaille dans l’armurerie et étudie parallèlement l’anatomie, la balistique et la mécanique.
En 1985, il est inscrit sur la liste des experts de la Cour l’appel de Paris et il est agréé par la Cour de Cassation en 1994.
Depuis 1990, il se consacre uniquement à l’expertise et obtient un diplôme universitaire d’expertise judiciaire, puis un autre en criminalistique.
En un peu plus de trente ans d’exercice, il a réalisé plus de 1500 expertises en matière criminelle, touchant la délinquance ordinaire comme le grand banditisme ou le terrorisme.
Il a toujours été passionné de littérature et attiré par l’écriture. Au cours de sa carrière, il publie plusieurs livres techniques. Lorsque qu’il ralentit son activité professionnelle, il se consacre à la fiction. Son premier ouvrage de ce type est édité en 2015.
Il est marié, a deux enfants et trois petits enfants.
Il est également peintre du dimanche et pratique le golf.
Après « Jeu de Mort », « La balle infernale » est son second roman.
L'auteur vous offre quelques extraits
Deuxième extrait
— Cette fois, je vous ai dit toute la vérité.
— J’espère que vous êtes conscient des incohérences de vos déclarations. À partir du moment où ce que vous dites aujourd’hui présente des divergences importantes avec vos dires précédents, vous comprenez bien que nous pouvons mettre en doute l’ensemble de vos déclarations. Qui me dit que vous êtes rentré à deux heures du matin ? Qu’est-ce qui me prouve que vous êtes bien allé dans les bois ? Vous avez donné un alibi que personne ne peut confirmer. Vous vous mettez dans une situation délicate et je vais en référer au juge. Vous êtes bien sûr de n’avoir rien à ajouter ?
Thierry baisse la tête. Il réfléchit. Il se rend compte qu’il est dans une impasse. Tout ce qu’il pourra désormais donner comme version sera systématiquement contesté et il ne peut maintenant apporter aucun élément lui permettant d’ôter le doute, tant dans l’esprit du policier que dans celui de la juge.
— Que me conseillez-vous ? dit-il sourdement.
PJ a compris le sens de la question qui ressemble à un appel au secours : « Aide-moi. Dis-moi ce que je dois faire ! »
— Je suis désolé, Thierry, mais toute considération pouvant tenir compte de nos relations antérieures m’est interdite. Tu es le témoin et je suis le sale flic. Le seul conseil que je puisse te donner, c’est de choisir un bon avocat et je reste dans mon rôle en te disant cela. Je ne peux que t’engager à dire l’entière vérité.
— J’ai dit la vérité, dit Thierry avec un regard plein de reproches. Je n’ai pas tué Juliette. Même si les choses paraissent incompréhensibles, je n’ai pas d’autre explication à vous donner. Qu’est-ce qui prouve que l’assassin n’a pas nettoyé le sol avant de partir, pour effacer ses traces ?
— On ne peut, en effet, éliminer cette possibilité, mais encore une fois, comment expliquez-vous que ce soient bien les traces de sang laissées par votre chaussette, qui ont été révélées par l’I.J. ?
Premier extrait -
Le médecin, vêtu d’un imperméable mastic, le col relevé, la ceinture bien serrée autour de la taille, sa mallette au bout du bras, arrive pour la levée de corps. La soixantaine bien sonnée, l’air énergique, il salue les policiers et Audiard commente finement :
— Bonjour Toubib ! Toujours pressé ! Pourtant, vos clients ne risquent pas de s’impatienter !
Les autres le foudroient du regard. Après un haussement d’épaules, le docteur Friand s’approche de la chambre. PJ l’interpelle :
— Doc, les pompiers ont dit qu’il n’y avait plus rien à faire. L’I.J. arrive et je voudrais qu’ils puissent prendre des photos en l’état.
Friand, qui est de mauvaise humeur parce qu’on l’a tiré du lit, lui rétorque :
— Il faut bien que je fasse mon boulot, et pour ça, je dois manipuler la victime. Je n’ai pas l’intention de passer toute la nuit ici ; j’ai des choses plus intéressantes à faire, figurez-vous !
Devant l’attitude sympa de PJ, il se radoucit :
— Bon, ça va !.… De toute façon, on ne peut plus rien faire pour elle. Ils arrivent bientôt vos copains ?
— On se renseigne.
Delorge a déjà pris son portable. Après un bref dialogue il confirme que l’I.J. sera là dans quelques minutes.
— Vous voulez du café ? demande Thierry.
— Volontiers répond Friand. Je n’ai pas pris le temps d’en avaler un avant de partir.
— Je vais le préparer, j’en ai pour une minute.
Pendant que Thierry se rend à la cuisine, suivi d’un policier, Friand s’adresse à PJ :
— Sale affaire. Vous avez une idée sur l’auteur ?
— C’est un peu trop tôt. En tout cas, je connais Thierry depuis des années, aussi bien que la victime. Je ne le vois pas faire une telle chose.
Quatrième extrait -
Guérin est à son bureau et reçoit un appel du labo :
— Ici Mangin, j’ai vos résultats.
— Enfin, ce n’est pas trop tôt ! Alors ?
— Toutes les armes sont en parfait état et ont été correctement entretenues et lubrifiées. Certaines présentent des traces de modification de la gâchette. Cette intervention est courante chez les tireurs. Elle permet de rendre la détente plus sensible et évite « le coup de doigt ». Nous n’avons pas constaté de modification des percuteurs, des extracteurs, des éjecteurs, des cuvettes de tir ou des canons. Aucune des armes examinées n’a donc fait l’objet d’une intervention visant à modifier les traces balistiques. Aucun dysfonctionnement lors des tirs d’essai. Les comparaisons balistiques, effectuées entre la balle mortelle et des projectiles tirés dans chaque pistolet sont formelles. Devinez ce que nous avons découvert ?
PJ n’a pas le cœur à plaisanter. Mangin fait durer le plaisir et ça l’agace :
— Allez, accouchez ! Je n’ai pas de temps à perdre. Vous savez que j’attends les résultats depuis des semaines. Je n’ai pas l’esprit à la rigolade.
— Ce que vous pouvez être désagréable, tout de même ! Je vous appelle pour que vous ayez la primeur de mes conclusions, et voilà comment vous me traitez !
— Alors ?
— Ben… Vous allez tomber de l’armoire !… Figurez-vous que l’arme qui concorde avec la balle, c’est le Beretta 92 de Leonetti.
— Quoi… Vous êtes sûr ?
— Absolument, tout coïncide, aussi bien le nombre de rayures, leur direction, leur largeur, la dimension des inter rayures. Les microtraces, de quelques centaines de millimètres, concordent également.
Troisième extrait -
Léo, assis face à Madame Garcia, a sa tête des mauvais jours. Il n’est pas rasé et son teint est cireux. Il a probablement très mal dormi. Son avocat, tiré comme toujours à quatre épingles, est au contraire, tout sourire.
— Madame la juge, puis-je connaître le motif de cet interrogatoire ? dit-il apparemment décontracté.
Isabelle ne répond pas et affecte de rester concentrée sur son dossier, dont elle feuillette quelques pièces. Elle sent Leonetti particulièrement sur ses gardes. Maître Guilloux, sous ses abords courtois, est également inquiet.
— Nous ne reviendrons pas sur le problème de votre arme. Je suppose que vous n’avez rien de nouveau à m’apprendre ?
Elle les regarde l’un après l’autre, mais ils restent muets.
— Je voudrais que nous reparlions de cette clé découverte chez vous. Vous avez bien dit que Monsieur Cremer vous l’avait donnée ?
— Oui, je vous le confirme.
— Vous avez d’abord déclaré qu’il s’agissait de la clé d’un ancien appartement, avant d’admettre que Cremer vous l’avait confiée, seulement lorsque les enquêteurs vous ont dit qu’elle ouvrait la porte de son domicile. Pourquoi ne pas l’avoir dit tout de suite ?
— Cette clé, je ne m’en suis jamais servi. Je l’avais oubliée, et lorsque les policiers l’ont trouvée, je n’ai pas fait tout de suite le rapprochement. Lorsque les collègues ont vérifié, ça m’est revenu, voilà tout. Vous voyez vraiment le mal partout, Madame la juge. Ce n’est qu’une peccadille par rapport à la mort de Juliette, vous ne croyez pas ?
— Un peu de mesure, Monsieur Leonetti, souffle maître Guilloux.
— Monsieur, sachez que j’instruis un dossier à charge et à décharge. Ne jouez pas les outragés à la moindre des questions qui vous est posée. Cette clé me semble d’autant plus importante, que Monsieur Cremer déclare ne jamais vous l’avoir donnée. Convenez qu’il y a de quoi s’interroger !
— Il est malade, ce type. Ou bien il a perdu la mémoire, ou bien il cherche à m’enfoncer, ce salaud.
— Les insultes ne sont pas de mise dans un cabinet d’instruction, quelle que soit la personne qu’elles visent. Je vous demande pour la dernière fois de mesurer vos propos.
— Je vous prie de m’excuser, mais ce que vous venez de dire me révolte. Je ne comprends pas l’attitude de Thierry.
— Rassurez-vous, vous aurez l’occasion d’en débattre, vous serez confronté à lui dans quelques jours. En attendant, je vous inculpe pour l’assassinat de Madame Cremer.
Récemment paru cet ouvrage attend vos retours de lecture. Adressez-les nous par mail ou postez-les sur Babelio.fr. Nous les ferons paraître ici. Vos critiques littéraires bienvenues !Récemment paru cet ouvrage attend vos retours de lecture. Adressez-les nous par mail ou postez-les sur Babelio.fr. Nous les ferons paraître ici. Vos critiques littéraires bienvenues !Vos retours de lecture à nous adresser. ils seront publiés ici.
- "Un policier bien ficelé ! L'auteur a exercé le métier de balisticien. Dès les premières pages, on sent le côté très professionnel avec lequel sont abordés le crime, l'enquête et l'énigme. Un scénario très réel. J'ai beaucoup aimé entrer dans ces relations entre policiers, juges, inspecteurs, balisticiens, présentées dans leur ordinaire déroulé. Et puis, l'un des intervenants veut aller plus loin... Quelque chose le chiffonne... Une idée, un réseau de connaissances... Et suspense jusqu'au bout !" Client Amazon
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A la rencontre de L'auteur
Bibliographie de l'auteur
- Ouvrages techniques :
1976 - "Les bases du rechargement" - Lyman USA
1994 - "Du Lefaucheux au Famas" (co-auteur) - Barnett Editions
2003 - "Principes de médecine légale" (ouvrage collectif) – Editions Arnette
2006 - " L’histoire des armes de la gendarmerie" (co-auteur) – Editions Crepin Leblond
2010 - "Principes de médecine légale" (ouvrage collectif) – 2e édition - Editions Arnette
- Romans :
2015 - "Jeu de mort" - Editions 7 Ecrit
2017 – "La balle infernale" – Editions Les Plumes d’Ocris
Présentation de l'ouvrage et commande
En octobre 2005, une femme est assassinée à Melun d’une balle dans la poitrine. Nous sommes témoins du meurtre et assistons à l’autopsie.
Madame Garcia, Juge d’Instruction est désignée par le Procureur de la République pour traiter l’affaire. Nous suivons les auditions.
L’enquête commence et, rapidement, les soupçons des policiers se portent sur un ami de la famille. Selon le laboratoire de police scientifique de Paris, le projectile mortel provient, en effet, d’une arme qui lui appartient.
Parallèlement, l’enquête de voisinage révèle peu à peu l’environnement et la personnalité de la victime.
Tout semble simple, mais, peu à peu, le doute s’installe. D’autres recherches sont entreprises, de nouvelles expertises sont ordonnées.
Il faudra plus d’un an au Commissaire Guérin, épaulé par son ami balisticien Couperin, pour dénouer les fils de l’énigme et confondre le meurtrier.
Nous assistons à la reconstitution et au procès d’assises.
Nous vivons dans le suspense du déroulé d’une affaire criminelle dont l’issue amène une surprenante vérité.
L'auteur dédicace les ouvrages commandés par le site.
Référence interne | EDI111 - La balle infernale de Jean Claude SCHLINGER | |
Format | Format 140 x 205 - 364 pages - 499 grammes | |
N° ISBN | 978-2-36728-099-8 |
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Premiere parution le | 01 JUIN 2017- Editions plumes d'Ocris | |
Prix | 18.00 € + port France 6.25 € colissimo. | |
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