POESIE

Poésie j'écris ton nom,
Tu es comme broderie.
La maîtresse a raison,
Moi je te trouve bien jolie.

Tu es le droit d'expression,
Dans ma tête des mots à l'infini.
Poésie douce comme un violon,
Moi je te trouve bien jolie.

Les mots en farandole,
Moi, je les écris,
Sur le banc de mon école,
Moi je te trouve bien jolie.

Les mots sont doux à mon oreille,
Je t'écoute à l'infini
Tu es le chant de l'abeille,
Moi je te trouve bien jolie.

Poésie je m'envole avec toi,
Je quitte le banc de l'école,
Je suis au-dessus des toits,
Tu es bien jolie en farandole.

LA MESANGE

La mésange vient à ma fenêtre,
Pour picorer des morceaux de pain.
Elle reviendra peut-être,
Demain si elle a faim

Lorsqu'il n'y a plus rien,
La mésange frappe au carreau.
Un oiseau c’est aussi malin,
Son plumage est très beau.

Moi je donne aux gens,
Du pain, comme à la mésange.
Pour qu'ils comprennent comment,
Le chômage dérange.

Si quelqu'un frappe à ma porte,
Je lui donne un peu de mon pain.
Non, la solidarité n'est pas morte,
Mésange et gens, ne font qu'un.

DIS-MOI MAMAN

Dis-moi maman, dis-moi pourquoi,
Les gendarmes ont emmené papa ?
Il n'a pas de papier, c'est pour ça,
Mais il reviendra, ne t'inquiète pas.

Dis-moi maman, dis-moi pourquoi,
Les enfants, se moquent de mon prénom ?
Mon fils, ne les écoute pas,
Sel, est un joli prénom.

Dis-moi maman, dis-moi pourquoi,
Les gens me montrent du doigt ?
Ils sont jaloux de ta couleur, c'est pour ça.
Ne t en fait pas, ne t'en fait pas.

Dis-moi maman, dis-moi pourquoi,
Nous ne mangeons pas comme eux ?
C’est notre religion s’est comme ça,
Cela ne nous empêche pas d’être heureux.

Dis-moi maman, dis-moi pourquoi,
Des perles coulent sur tes joues ?
Ce n’est rien, c’est à cause du froid,
Allons fiston, rentrons chez nous.

BONNE FETE MAMAN

Bien que je ne sois pas très riche,
Ouvrant ma tirelire et mon cœur.
Ne me fais pas tes yeux de biche,
N'oublie pas mon bouquet de fleurs.
Ecoute, je veux te dire bonne fête maman.

Ferme les yeux, juste un instant,
Et Tends-moi tes deux mains
Tiens, voilà. Mon petit présent,
Ecoute, je t’ai composé un quatrain.

Mille baisers sur tes deux joues,
Ah! Que j'aime te voir sourire.
Mes bras autour de ton cou,
Aujourd'hui, je viens te dire...
N'oublie jamais maman, que je t'aime.

L’auteur qui a déjà signé plusieurs recueils de poésie jeunesse, nous livre ici, dans un style toujours enfantin et une fraîcheur qu’elle trouve dans sa jeunesse d’esprit, des textes empreints d’amour, d’idéal, d’innocence, presque de naïveté.
C’est cet état d’esprit là, puisé aux sources de jouvence qu’elle seule connaît, qui plait tant aux jeunes lecteurs qu’elle accompagne tout au long de sa vie.
Des textes que les enfants voudront apprendre pour déclamer un « bonne fête maman » et recueillir quelques baisers…