Christian Frontigny et les Plumes d'Ocris
vous proposent d'en savoir plus sur
"La muse de Cléon Fontenoy", roman
- L'auteur
- Extraits de l'ouvrage
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- Actualité de l'auteur
- Bibliographie
- Commande de l'ouvrage
Biographie de l'auteur
Né en 1949 à Paris dans le 18ème, Christian Frontigny habite, jusqu'à ses 12 ans, la rue du roman « les allumettes suédoises de Robert Sabatier ». À l'âge de 16 ans il revient vivre dans le berceau familial seine et marnais.
Après une longue carrière commerciale, il se consacre à l'écriture, à la peinture, fréquentant ateliers et exposant ses réalisations. Il contribue très activement à l'animation d'un réseau d'échanges réciproques de savoirs.
Les randonnées cyclistes en découvrant la France lentement le ressourcent quant à sa quête philosophique.
Il aime l’humour, le verbe, l’histoire.
Après « les fables de ma fontaine » il se lance dans une trilogie : Un récit romanesque et poétique réunissant toutes ses passions.
L'auteur vous offre quelques extraits
Deuxième extrait
Il acheta sur les quais de la Seine quelques brochures techniques sur la peinture d’art. Une fois dans son sac, il se dépêcha de rentrer pour les dévorer et découvrir tous les secrets des écoles flamandes ou hollandaises. Amanda le voyant ainsi affairé dans une activité saine et sans risque se détendit un peu et le mois qui précéda le stage, les beaux jours aidant, fut pour le couple un havre de paix. Les promenades sur le boulevard avec Amanda à son bras furent même sujettes à discussion sur les teintes et les couleurs, les mots « primaire » et « complémentaire » venaient étoffer le vocabulaire du pré-stagiaire qui s’en servait à tort et à raison. Quelques croquis vinrent s’épingler sur les murs du salon. Tout laissait à penser que des tableaux viendraient décorer et égayer les lieux.
Rive gauche, Mathilde ne chômait point, les concerts de chorales, de piano, les expositions de Jo, ses cours particuliers, plus son envie insatiable de découvrir le monde la rendaient peu visible à son appartement. Elle était « crevée » comme elle disait en souriant, mais elle assumait. Elle n’aurait pas conçu une autre vie ! Elle ne devait rien à personne. Elle avait été prévenue de l’inscription du monsieur de la gare, elles avaient bien ri. Mathilde l’avait totalement oublié !
Premier extrait -
Mais aujourd’hui, Mathilde sentait que le plus dur était passé, elle chantait toujours merveilleusement, dispensait ses cours de piano et de chant, et poussée par Jo, elle s’était mise avec un talent certain à la peinture et même à la sculpture. Une date qui s’approchait la mettait en émoi : le 5 juin ! Grâce à un soupirant de son amie, elle devait chanter lors de l’inauguration de la nouvelle ligne de l’Express Orient à la gare de Strasbourg, train de luxe qui reliait Paris à Constantinople. Perfectionniste, elle était dans tous ses états, révisant sans cesse les paroles de « La fine fleur de l’Andalousie », chanson légère de Louis Florimond Roger, compositeur rival et non moins ami de Jacques Offenbach, incitation au voyage, et de circonstance pour ce jour important.
Paris recommençait à vivre et Mathilde, trop heureuse de se produire devant le « Tout-Paris », avait accepté avec enthousiasme, même si son rôle devait la montrer au public en femme légère vêtue d’une simple guêpière et de bas résille. Les personnes qui avaient la chance de la fréquenter n’auraient jamais pu l’imaginer en fille de cabaret !
Quatrième extrait -
"J’ai peur ma muse ! Qu’est devenu ton poète ?
Celui qui domptait les rimes de son fouet de détresse
Celui qui pensait qu’aimer fût une enfin une fête
Va sombrer sans amour, sans même une messe."
Il relut son texte et se mit à pleurer. Il prenait conscience qu’il était arrivé au bout. Sa dernière passion n’était peut-être qu’un prétexte ! Il refusait simplement de quitter cette vie qui avait été si riche en émotions. Il avait tant cherché sa complice que son existence s’était consumée comme une chandelle, la flamme vacillait maintenant. Il eut envie de dire stop ! Comme les gamins qui refont une partie de guerre et qui meurent encore et encore ! Il aurait suffi à Mathilde qu’elle simule un quelconque intérêt pour lui… ! Mais le poète aimait sa muse justement pour son honnêteté, il la pensait incapable de feindre ses sentiments. Il eut soudain peur ! Peur du néant ! Toutes ses théories sur le passage « post mortem » se bousculaient, il ne fallait pas qu’il doute ! Il se remit à écrire.
Troisième extrait -
Mardi deux octobre, à 14 heures, ce fut la rentrée pour l’atelier du 41, boulevard Berthier. Cléon quitta sa rue d’un pas décidé, l’esprit joyeux. Il allait approfondir ses bases, retrouver ses collègues et revoir Mathilde. Gaspard les accueillit. Il prévint que le maître était toujours absent et qu’il assurerait le remplacement. Personne ne réagit, Gaspard était un professeur attentif et compétent, les progrès réalisés par tous en étaient le témoin concret. Naturellement, Cléon retrouva sa place et Mathilde la sienne. Elle avait choisi comme modèle un tableau du maître, « la dame au bouquet » portrait d’une femme tout en douceur de tons ! Le poète, lui, s’attaqua plus humblement à un bouquet de marguerites dans son vase transparent. La séance fut décontractée. Le nouvel élève se sentait heureux. À la pose, la tradition reprit ses droits et Clémentine servit un far aux pruneaux délicieux. Mathilde profita du service pour apporter la tasse de thé à Cléon complètement absorbé à tracer ses repères à la gouache blanche. Elle posa la tasse fumante sur la table à côté de son chevalet et engagea la conversation :
— Au fait, merci pour le petit poème sur la chorale, j’ai été très touchée. Mais il ne fallait pas traverser Paris ! Et un dimanche ! Tu es fou !
Cléon, ravi, lui demanda si elle était sensible aux poèmes. Il lui confia que depuis qu’il avait découvert « la belle et son ombrelle », son envie d’écrire était revenue et que dorénavant il avait trouvé sa muse !
Mathilde rit de bon cœur ! Décidément, il était plein d’humour ! Elle ne se doutait pas qu’il était sincère.
Récemment paru cet ouvrage attend vos retours de lecture. Adressez-les nous par mail ou postez-les sur Babelio.fr. Nous les ferons paraître ici. Vos critiques littéraires bienvenues !Récemment paru cet ouvrage attend vos retours de lecture. Adressez-les nous par mail ou postez-les sur Babelio.fr. Nous les ferons paraître ici. Vos critiques littéraires bienvenues !N'hésitez pas à nous adresser vos critiques littéraires ou retours de lecture. Ils paraîtront ici.
- «Une belle histoire d'amour entre un poète et sa muse ! Un récit très romanesque dans le Paris des années folles. J'ai adoré la pudeur du héros et de l'auteur. Cléon rencontre sa muse et en devient éperdument amoureux. Il joue de sa plume pour la séduire (et nous avec). Nous découvrons, avec eux, le petit monde artistique entre chant, littérature et peinture ainsi que la vie parisienne gaie et insouciante de l'époque. Je recommande à tous les amateurs de romantisme. Moi, j'attends la suite avec impatience... Mais que devient donc Mathilde ? » Client Amazon
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A la rencontre de L'auteur
Bibliographie de l'auteur
- 12/2015 - "Les fables de ma fontaine" - petit fascilule de poésie autoédité
- 02/2017 - "La muse de Cléon Fontenoy" Roman 1er tome - Editions Les Plumes d'Ocris
Présentation de l'ouvrage et commande
Paris 1870, Cléon Fontenoy, rentier, ancien copiste consacre son temps à la poésie, il va rencontrer Mathilde, jeune veuve, professeur de chant et peintre.
Pour elle, il va s’initier aux arts plastiques et fréquenter l’atelier d’un maître célèbre, réputé pour ses portraits des dames de la haute société.
L’auteur nous invite à partager la quête poétique de son héros. Cléon arrivera-t-il à conquérir sa muse ?
"Un ouvrage d’un romantisme assumé, promenant le lecteur entre le Paris de l’époque, les fiacres, la musique, l’atelier de peinture, et la quête de l’âme sœur en ultime bonheur "
L’éditeur
L'auteur dédicace les ouvrages commandés par le site.
Référence interne | EDI105 - La muse de Cléon Fontenoy de Christian Frontigny | |
Format | Format 140 x 205 - 172 pages - 244 grammes | |
N° ISBN | 978-2-36728-093-6 |
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Premiere parution le | 15 février 2017 - Editions plumes d'Ocris | |
Prix | 16.00 € + port France 3,40 € | |
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