Cédric HAQUART et les Plumes d'Ocris
vous proposent d'en savoir plus sur
"La marque de l'encre", roman policier
- L'auteur
- Extraits de l'ouvrage
- Retours des lecteurs
- Actualité de l'auteur
- Bibliographie
- Commande de l'ouvrage
Biographie de l'auteur
Né en 1974, Cédric Haquart est originaire du dix-huitième arrondissement de Paris.
Empreint de l’âme de ce quartier, il œuvre dans le Street-Art vers la fin des années quatre-vingt. Artiste aux goûts éclectiques, il s’adonne très vite à la création de morceaux musicaux destinés aux radios, en s’investissant dans la production de compilations dès le milieu des années quatre-vingt-dix.
Puis, de la même façon que la peinture a laissé place à la musique, l’auteur s'éloigne des couplets qu’il rédige et de sa profession de conseiller commercial, afin de se consacrer pleinement à l’écriture.
Resté fan des mots et des jeux de mots, Cédric Haquart passe des rimes à la prose au début des années 2000. Il publie ses premières nouvelles, des récits allégoriques, avant de vouer son parcours de romancier à des intrigues policières qu’il cisèle avec une plume nerveuse, nourrie d’assonances et de métaphores.
« La marque de l’encre » est son dernier récit en date, une aquarelle qui trouve son essence dans les teintes de nos existences uniques et pourtant destinées à s’évaporer tel un simple nuage.
L'auteur vous offre quelques extraits
Deuxième extrait
Étendu sur le sol, le squelette de Mina gît dans une flaque de sang écarlate. Ce qu’il reste du corps baigne dans un jus épais, pourrissant les lattes assoiffées du parquet vieillot qui fait office de plancher. Des volutes semblables à celles que laissent les nuages procurent à la scène macabre une beauté cadavérique à la frontière d’une phrase prisée, de celles dont le commun des mortels aime à se repaître à satiété : « on est bien peu de chose… »
Du point de vue d’un peintre morbide, de celui d’un chanteur névrosé ou d’un écrivain sociopathe, la mort est parfois belle. Ce sont les grimaces de douleur insoutenable qui la précèdent souvent qui sont, en revanche, susceptibles de la rendre tragique.
Lorsque la police – deux sous-officiers bouseux et un légiste aviné – pénètre dans la pièce repeinte sauce ketchup, l’horreur paralyse toutes les allusions possibles et attendues. Un silence pas forcément respectueux mais pro-visoirement installé. Un néon défectueux éclaire la scène, telle une boule à facettes dévouée à lécher par intermittence la dépouille rigide. Simultanément, les jets de lumière exhibent les seins en ruine de la victime. Plus bas, son pénis mutilé. Les trois flics ont tôt fait de sentir leur quotidien professionnel emporté dans une réalité difficilement acceptable.
Premier extrait - Prologue
1984. Année du rat.
Un mois d’hiver en pleine montagne, l’endroit est proche de la buvette d’une aire d’autoroute ; l’axe est situé légèrement en contrebas du monticule rocheux.
La grande blonde a une vingtaine d’années et commande les deux petits, des faux jumeaux d’environ quinze ans de moins qu’elle. La petite est brune, intelligente et espiègle, tandis que son frère paraît plus réservé, timide et fragile, caché derrière des cheveux bien trop longs.
Les gamins ne l’appellent pas « maman ». Ils ne disent pas non plus « ma sœur », lorsqu’ils parlent d’elle… Cette ambiguïté vient certainement des rapports difficilement concevables qui tissent leurs liens familiaux et de cette réalité insoutenable à admettre : leur père a fait de leur grande sœur… leur mère.
.../...
La bâtisse est un encrier conçu par un architecte aux ambitions démesurées. Un laboratoire à encrage. Des fioles teintées de jus hybrides ; du bleu de méthylène, du mercure au service de la calligraphie artisanale… Un turquoise, très précisément à mi-chemin entre le cyan et le vert, brille ironiquement au fond d’un pot sans couvercle. Un panel de touches pastel noyées sur le torchon couleur charbon repose négligemment sur un rebord de chevalet…
Quatrième extrait - 7ème encrage
Clémence songe à la croix que Carthage porte au cou, tout en considérant la différence qui existe entre Dieu et les religions que les humains ont créées pour Lui.
Un fossé aussi profond que le ravin par lequel le géant tatoué est arrivé.
Son cœur bat la chamade. Derrière elle, une pâle imitation des Tournesols peints par Vincent Van Gogh ajoute encore du jaune dans l’univers mondialiste des adorateurs de Râ.
Les quelques gouttes d’alcool ingérées par Clémence lui font tourner la tête ; la jeune femme ne sait comment interpréter la seconde illustration qui lui fait face. L’œil est placé au sommet d’une immense pyramide à étages. Sa pupille brûlante et son iris, semblables au brasier solaire, se reflètent sur l’immensité des cités d’or… Un disque stylisé, constitué d’enluminures dorées et d’une touche bleu nuit, placarde le mur opposé à la porte. Les rais lumineux du dieu soleil, cette étoile qui donne la vie et astre majestueux s’il en est, se dispersent depuis le centre d’un pelliculage de papier glacé.
Troisième extrait - troisième encrage
Clémence veut être certaine que le lieu est bel et bien désert avant de faire tomber la garde, avant d’endormir cette vigilance propre au métier qu’elle exerce. Puisque sa famille faisait grand cas de l’argent thésaurisé, Clémence est devenue simple réceptionniste à l’hôtel Vapeur d’Encre, une manière bien à elle de s’acquitter d’une tâche importante et futile à la fois. Permanente comme l’encre de Chine et ineffaçable dans la mémoire des clients, mais insaisissable telle la buée. Pour autant, Clémence Delpier s'intéresse au comment des choses et non au pourquoi de celles-ci. Elle scrute la réalité intrinsèque de ce qui l’entoure. Chaque possibilité d’échapper à la saisie dénominative, d’éviter les clichés et les étiquettes. L’employée se fiche pas mal de savoir si elle correspond à tel ou tel type de caractère. Elle considère que tous les signes astrologiques lui correspondent.
Tous les hôtels sont sa demeure.
Les explications ne sont pour elle que des mirages ponctuels et superfétatoires, aucunement le fanal qui fait voguer les navigateurs vers la rive consensuelle des rapports humains.
Récemment paru cet ouvrage attend vos retours de lecture. Adressez-les nous par mail ou postez-les sur Babelio.fr. Nous les ferons paraître ici. Vos critiques littéraires bienvenues !Récemment paru cet ouvrage attend vos retours de lecture. Adressez-les nous par mail ou postez-les sur Babelio.fr. Nous les ferons paraître ici. Vos critiques littéraires bienvenues !N'hésitez pas à nous adresser vos critiques littéraires ou retours de lecture. Ils paraîtront ici.
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« Une intrigue en huis clos que je conseille vivement. Il s’agit de la trajectoire de quelques destins croisés, ceux d’une poignée d’âmes propulsées dans le lieu le plus lugubre et le plus isolé qu’il soit. Un jeu de chaises musicales entre des protagonistes tous différents et dont le rôle ne se précisera réellement qu’au dénouement. 1984, 1996, 2008 : entre ces trois années du Rat propres au calendrier chinois, les apparences sont trompeuses… J’ai beaucoup aimé ce roman dans lequel les masques s’échangent et où les intentions et les actes de chacun se confondent. » Alain, beta lecteur.
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" Ayant eu le privilège de lire ce roman avant parution, je dois avouer avoir été complètement séduite par la qualité d'écriture de l'auteur dès les premières lignes. Ce verbe riche et plaisant nous soutient tout au long de ce policier très intimiste où comme des encres diluées, les personnages se floutent et réaparaissent dans leurs ombres et lumières. On court après les indices, on remonte à l'antiquité, et au final..... non non, je ne dévoile plus rien... Aux prochains lecteurs de savourer et découvrir." Orianne VALDEAU
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A la rencontre de Cédric HAQUART
Bibliographie de l'auteur
- La saga du Veau d'Or Invisible aux éditions Le Publieur
2003 - Le Veau d’Or Invisible
2003 - Les Tigres
2004 - Le Cheval de 3
2004 - Les Bouchers de Bergen
2011 - Le Syndrome de l’Amanite
- La trilogie du Globe Aux éditions Mélibée
2012 - Le Monde de l'Autre
2013 - Le Soldat de l'Asphalte
2014 - La Thérapie du Silence,
préfacée par Lara B. Alexinsky
- 2015 - La marque de l'encre - aux éditions Les Plumes d'Ocris
Présentation de l'ouvrage et commande
Une exécution macabre. Une enquête de police qui piétine.
La jolie Clémence nous accueille à Vapeur d’Encre, un hôtel minable infesté par les rats et perdu au bord d’un ravin sans fond.
Qui est Alexandre Carthage, ce géant tatoué arrivé subitement après le drame ? Pourquoi chaque client affiche-t-il aussi bien le visage du témoin que celui du suspect ? Comment faire la part des choses entre un acte criminel isolé et l’enjeu bien plus vaste qui se trame derrière les portes de ce modeste établissement ?
Dans les méandres colorés du temps, les trajectoires humaines se croisent tels des coups de pinceaux voués à se mélanger à travers trois époques. Un récit qui joue avec les teintes de l’encre, ce liquide si précieux propre aux épopées livresques.
L'auteur dédicace les ouvrages commandés par le site.
Référence interne | EDI089 - La marque de l'encre de Cédric HAQUART | |
Format | Format 140 x 205 x 39 -170 pages - 236 g | |
N° ISBN | 978-2-36728-077-6 |
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Premiere parution le | 01 décembre 2015 - Editions plumes d'Ocris | |
Prix | 16.00 € port France 3.40€ | |
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