Christine ROMERO et les Plumes d'Ocris
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Biographie de Christine ROMERO
Christine Roméro est née à Montpellier en octobre 1956. Au gré des déménagements de sa famille, elle a vécu son enfance à Saint Mandrier, dans le Var et son adolescence à Mandelieu, dans les Alpes Maritimes. Passionnée de danse et de poésie, elle passe un bac littéraire, à Cannes. Mais, c’est munie d’un diplôme de Comptable d’Entreprise qu’elle rentre dans la vie active. D’abord à Paris, où elle rencontre son mari, puis à Lyon où naissent ses enfants.
En 1996, elle revient sur la côte d’azur et pose ses valises à Grasse, qui devient sa ville d’adoption et sa ville de cœur !
Elle y exerce son métier dans plusieurs entreprises jusqu’en 2008, et depuis, grâce à une belle rencontre professionnelle qui lui permet de réserver un peu de temps et beaucoup d’énergie à faire ce qu’elle aime le plus, elle écrit.
Christine ROMERO vous offre quelques extraits
Deuxième extrait - Mathilde
Aujourd’hui, le portable ! Elle a eu le courage de le sortir, c’est un progrès de plus… vers la fin, la seule issue qui lui reste et qu’elle est prête à affronter. Le portable, c’est des souvenirs, pas les souvenirs d’avant son mariage qui ont envahi sa mémoire depuis son arrivée ici, mais des souvenirs plus récents et plus douloureux. Ceux-là aussi, il faut les affronter.
En crapahutant derrière le couple de quinquas sur un chemin facile, elle laisse aller sa mémoire… le portable !
On était en décembre 2009, un peu avant Noël. Certes sa vie n’était pas simple ! Elle prenait des roustes à chaque fois qu’elle faisait des bêtises, et surtout à chaque fois que son mari buvait, c'est-à-dire de plus en plus souvent, mais il y avait des bons moments, quand il était gentil et en ce mois de décembre 2009, il était gentil.
Elle ferme les yeux et revoit son mari quand il était gentil, son sourire et ses mots doux, comme elle l’aimait !
D’autant plus, qu’ils vivaient à cette époque un grand bonheur ! Elle attendait un enfant !
- Enceinte de quatre mois seulement et je ne peux plus rien mettre ! Je suis déjà si grosse que je ne ferme plus mes pantalons ! Lui disait-elle ce soir-là, sans réaliser qu’elle l’avait bousculé et qu’il en était à sa troisième bière.
Il a explosé ! Et les coups sont tombés, comme d’habitude, dans le ventre, dans leur bébé. Elle a perdu connaissance et ne s’est réveillée qu’à l’hôpital. Il était près d’elle, au bord des larmes, lui susurrant des excuses, lui murmurant des « pardon ma chérie ».
Premier extrait - Mathilde
C’est beau, la montagne à cette heure du soir. Mathilde essaie de respirer l’air si léger, si pur, mais son ventre la fait trop souffrir, elle a de la fièvre, elle se plie en deux à chaque spasme de douleur.
« Il m’a pas loupée cette fois ! Je suis sûre qu’il m’a explosé l’estomac » !
Elle n’a rien avalé depuis la veille au soir, avant la dispute, avant l’horreur. Elle n’a même pas osé prendre un verre d’eau.
« Si mon estomac est troué, ça va faire un cataclysme là-dedans » !
Elle n’a pas non plus regardé son ventre pour estimer l’étendue des dégâts. Elle verra ça plus tard.
Pour l’instant, elle prend sa valise dans le coffre de sa voiture, une lourde valise à roulettes défoncée qu’elle a achetée le matin même à Lyon, dans une friperie du quartier Saint Jean, avec quelques vêtements de rechange. Elle descend le petit sentier qui mène à la maison d’hôtes, le petit sentier qu’elle connait par cœur pour l’avoir arpenté dans tous les sens quand elle était enfant. Elle connait tout le coin par cœur d’ailleurs, toute la montagne autour du village, toutes les randonnées, et c’est pour ça qu’elle a choisi de venir souffler ici.
Elle a terriblement mal, elle se tord de douleur devant l’entrée de la maison, elle doit pourtant se ressaisir avant de frapper, et surtout « faire bonne figure » !
Pas de souci pour faire bonne figure, se dit-elle, il n’a jamais cogné au visage, rien qui se voit, pas les avant-bras non plus, toujours le ventre, et le dos quand elle se trouvait à terre.
C’est le solstice d’été et la nuit tombe à peine quand elle frappe à la porte, ça aussi, elle l’a calculé. Arriver tard et éviter le dîner parce qu’elle ne sait pas si elle pourra un jour recommencer à manger !
Troisième extrait - Antonia
Je n’avais pas vu ton père depuis plusieurs jours. Ça arrivait de temps en temps qu’il me laisse pour livrer ses clients en vin et en huile, le plus souvent c’était à Barcelone. Il revenait, alors, enthousiaste, il grimpait dans notre chambre à pas de loup, se faufilait dans notre lit et se blottissait contre moi. Je faisais mine de dormir, mais il n’était pas dupe et il me racontait doucement dans un murmure, son voyage, ses clients, et surtout combien Barcelone était belle. Il aimait sentir battre le cœur de la ville, il aimait son animation, ses rues, ses quartiers.
- On pourrait vendre la propriété et s’y installer, disait-il, acheter un petit commerce. Tu aurais ton atelier de couture, les filles feraient des études…
Il aimait la ville. Enfin, avant…
Cette nuit-là, il me pressait de m’habiller
- Il faut partir, tu te souviens de ce qu’on a décidé ? C’est aujourd’hui, il faut partir pour la France.
- Partir pour la France ! C’est vrai qu’on en parlait, parfois, quand les nouvelles arrivaient, toujours un peu plus alarmantes pour les Républicains, et pour Manuel, c’était comme partir pour un Eldorado, pour une liberté à retrouver ! Mais, franchement, je n’y croyais pas, je pensais à une lubie, quelque chose qu’on dit, comme ça, sans vraiment en être convaincu. Et puis je vivais dans mon monde, indifférente à la politique, indifférente aux activités de ton père. Je me raccrochais à mes « valeurs sûres » que je croyais indestructibles et immuables : mon village, l’enceinte de ma maison, mon atelier, vous, mes filles… Ce n’est pas que j’étais sotte… mais finalement, avec le recul, je crois que j’étais sotte !
Je me suis dépêchée, telle une automate, je suis descendue au rez-de-chaussée où attendaient mes beaux parents. Ils finissaient de remplir une énorme panière de linge et de victuailles et ils avaient préparé tes petites sœurs.
Récemment paru cet ouvrage attend vos retours de lecture. Adressez-les nous par mail ou postez-les sur Babelio.fr. Nous les ferons paraître ici. Vos critiques littéraires bienvenues !Récemment paru cet ouvrage attend vos retours de lecture. Adressez-les nous par mail ou postez-les sur Babelio.fr. Nous les ferons paraître ici. Vos critiques littéraires bienvenues !Cet ouvrage paraît en janvier 2014 - Nous attendons vos retours de lecture et les critiques littéraires pour les publier ici.
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Bibliographie de Christine ROMERO
- 15/01/2014 - Brèves d'Elles - nouvelles - Les Plumes d'Ocris
Présentation de l'ouvrage et commande
Deux histoires de femmes… Ont-elles pour point commun l’absence de l’homme ? D’où ces deux femmes puisent-elles leurs forces ?
Nous Découvrons avec Mathilde qui vient passer quelques jours de congés en montagne, tous les ingrédients et les rebondissements d’un vrai thriller nous dévoilant aussi l’endurance et les sentiments contradictoires d’une femme en détresse conjugale.
Avec Antonia, nous écoutons une mère révéler à sa fille, l’exode des Espagnols fuyant le franquisme, les séparations, les dissensions des familles quand les choix politiques divergent, mais aussi tout le parcours des immigrés en France pour s’intégrer, vivre, reconstruire malgré l’absence de ceux laissés au pays.
Référence interne | EDI053 | |
Format | Format 148 x 210 - 100 pages - | |
N° ISBN | 978-2-36728-041-7 |
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Premiere parution le | 15/01/2014 - Editions plumes d'Ocris | |
Prix | 14 € + port France 2.80 € | |
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